Fin 2017, la fonction publique française employait 5,66 millions de salariés, soit 4 800 de moins qu’en 2016.
Une récente note de l’Insee est venue faire le point sur l’emploi public français. Il y apparaît que, contrats aidés compris, toutes les fonctions publiques réunies (d’État, des collectivités territoriales, hospitalière) employaient, en 2017, 5,66 millions de personnes (soit 5,33 millions d’équivalents temps plein). Hors contrats aidés, le nombre d’employés est de 5,52 millions. Dans le détail, le plus gros employeur reste l’État avec 2,5 millions d’employés, devant les collectivités territoriales (1,97 million de salariés) et la fonction publique hospitalière (1,19 million d’employés).
Une quasi stabilité
Comparé à 2016, les effectifs de la fonction publique ont perdu 4 800 postes. Un recul essentiellement dû à la baisse drastique du nombre de contrats aidés (-50 400 postes au total, soit un recul de 26,6 %). Hors contrats aidés, l’Insee constate ainsi que le nombre de salariés de la fonction publique a augmenté, en 2017, de 0,8 %. La hausse étant presque identique dans les 3 fonctions publiques (+0,9 % pour l’État et les collectivités locales et +0,7 % pour la fonction publique hospitalière).
Et chez nos voisins ?
Contrairement à une idée reçue, si la France est la championne 2017 des prélèvements obligatoires des pays de l’OCDE, elle n’est pas le plus gros employeur de fonctionnaires. Ainsi, à en croire une étude réalisée fin 2017 par France Stratégie, avec 88,5 employés publics pour 1 000 habitants, la France occupait, en 2015, la 5e place de l’OCDE derrière le Canada (100 ‰), la Finlande (114 ‰), la Suède (138 ‰), le Danemark (142 ‰) et enfin la Norvège (159 ‰). Selon France Stratégie, ce taux dit « d’administration » varie de 1 à 4 dans les pays de l’OCDE. Le pays où il est le plus faible étant le Japon (39,5 ‰).