De nombreux grands groupes, mais également beaucoup d’ETI et de PME, verseront une prime à leurs salariés. Le montant moyen de cette prime est de 532 €.
À en croire un récent sondage réalisé par l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) et publié par Les Echos, pas moins de 74 % des entreprises interrogées ont décidé de verser à certains de leurs salariés la désormais célèbre « prime Macron ». Pour mémoire, cette dernière est née d’un appel lancé par Emmanuel Macron en pleine crise des « Gilets jaunes » invitant les entreprises qui en ont les moyens à verser une prime exceptionnelle à leurs salariés les plus faiblement rémunérés. Cette prime, dans la limite de 1 000 € et sous conditions de revenu de son bénéficiaire, est exonérée de charges sociales et défiscalisée.
Les petites entreprises jouent le jeu
Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, les plus grandes entreprises n’ont pas été les plus généreuses. Ainsi, la prime versée par les plus de 1 000 salariés n’est « que » de 583 € en moyenne, alors que celle versée par les adhérents de l’ANDRH comptant moins de 11 employés atteint 687 €. Un différentiel, explique Les Echos, qui trouve sa source dans « le fait que les entreprises de plus de 50 salariés ont aussi des dispositifs de participation ou d’intéressement, alors que les petites ont tendance à privilégier les primes au détriment des autres dispositifs pour récompenser leurs salariés ».
En termes de secteur, c’est dans le transport (88 %) et dans la santé et l’action sociale (88 %) que l’on trouve le plus d’entreprises engagées à verser cette prime. Viennent ensuite les secteurs de la finance et des assurances (87 %). En revanche, moins de 50 % des entreprises œuvrant dans les activités de services administratifs, mais aussi dans l’art, le spectacle et les activités récréatives procéderont à son versement.