D’après la FNA, deux tiers des entreprises de l’artisanat automobile ont stoppé leur activité.
La Fédération nationale de l’artisanat automobile (FNA) a présenté un premier état des lieux de la situation après une semaine de confinement. Sans surprise, les artisans automobiles ont nettement ralenti leur activité.
1 090 professionnels ont été sondés pour cette enquête, tous autorisés à travailler pendant cette période de confinement. Premier constat, les deux tiers des entreprises ont choisi de fermer boutique en raison d’une « quasi-absence de clients ou d’un manque de disponibilité des pièces de rechange nécessaires à la réparation ». Le tiers restant a enregistré une nette baisse de revenus. FNA et CNPA sont alignés pour estimer à 80% la perte du chiffre d’affaires du secteur depuis le 16 mars.
Une disparité selon les métiers
Si la réparation automobile a maintenu son activité à 42 %, seuls 12,5 % des centres de contrôle technique sont encore opérationnels. Côté dépannage-remorquage, 31 % des entreprises continuent à travailler.
Un risque sanitaire
Les entreprises encore ouvertes sont peu équipées de matériel de protection. 34 % des chefs d’entreprise ont pu mettre à disposition du personnel du gel hydroalcoolique et 26 % des gants de protection. La CNPA note, par ailleurs, que certains gérants « craignent d’engager leur responsabilité pénale à l’égard de leurs salariés et clients en cas de reprise du travail ». Le syndicat a demandé « en urgence » qu’un guide pratique soit réalisé pour les professionnels, à l’instar d’autres secteurs concernés par l’autorisation d’ouverture comme le bâtiment et les travaux publics.