En 2015, Volkswagen était pris dans un scandale baptisé le dieselgate. Une manipulation logicielle qui permettait aux automobiles du groupe (Audi, Seat, Skoda, Volkswagen…) d’émettre moins de CO2 durant leur phase de test qu’en temps normal. Une fois la fraude connue, le constructeur a procédé à des rappels dans de nombreux pays afin de modifier les moteurs des véhicules concernés. Des rappels qui, dans de nombreux cas, ont eu pour effet de créer des dysfonctionnements et des pannes, rendant les véhicules peu fiables et donc très difficiles à revendre. On estime que près d’un million de véhicules des différentes marques du groupe sont concernés en France.

Une action de groupe

Pour permettre qu’un maximum de clients trompés soient indemnisés, l’association de défenses des consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) vient d’annoncer avoir lancé une action de groupe. Une action qui « permet à une association de consommateurs agréée d’engager une procédure pour l’ensemble des consommateurs victimes d’une même pratique d’un professionnel aux fins d’obtenir la réparation du préjudice qu’ils ont subi », rappelle la CLCV dans son communiqué. Concrètement, si cette action débouche sur une décision définitive de responsabilité du constructeur automobile, tous les clients lésés pourront obtenir une indemnisation. La CLCV invite donc toutes les victimes à attendre les résultats de cette action de groupe avant de se manifester.

Pour mémoire, dans le cadre du dieselgate, Volkswagen a déjà, dans le cadre de règlements collectifs, dédommagé des consommateurs aux États-Unis, en Allemagne, au Canada et en Australie.